Plan IVG

Le droit à l’avortement est un acquis majeur des femmes et le fruit d’un long combat pour leur droit à disposer de leur corps. Ce droit est un élément structurant de l’égalité entre les femmes et les hommes. Chaque année en France, environ 220 000 femmes ont recours à l’IVG pour interrompre une grossesse non désirée.

Depuis mai 2012, le gouvernement n’a cessé d’agir pour garantir un meilleur accès à l’avortement aux femmes qui souhaitent interrompre une grossesse. C’est dans cet objectif que l’IVG (Interruption volontaire de grossesse) est désormais remboursée à 100% par la sécurité sociale. Le forfait de l’acte a été revalorisé pour soutenir financièrement les établissements qui pratiquent cette activité. Chaque année, une instruction ministérielle rappelle aux Agences régionales de santé (ARS) la nécessité de maintenir leur offre durant l’été. La notion de détresse, qui caractérisait dans la loi la situation des femmes qui voulaient avorter, a été supprimée. Le site https://ivg.gouv.fr/ a été mis en ligne et le délit d’entrave à l’IVG a été étendu à l’information sur l’avortement.

En janvier 2015, à la veille du quarantième anniversaire de la promulgation de la loi Veil, a été présenté le programme national d’action pour améliorer l’accès à l’IVG en France.

Ce programme vise à améliorer l’information des femmes sur leurs droits, simplifier et améliorer le parcours des femmes qui souhaitent avorter et garantir une offre diversifiée sur l’ensemble du territoire. Il s’articule autour de 8 mesures fortes, dont la création d’un numéro d’appel unique national sur la contraception, la sexualité et l’IVG, l’amélioration de la prise en charge financière de l’IVG, ou encore la possibilité, pour les médecins en centre de santé, de pratiquer des IVG instrumentales.

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