Les loisirs

Les aides

La prestation de compensation du handicap pour la vie sociale
Lorsque la maladie chronique entraîne une incapacité ou une difficulté à effectuer les activités quotidiennes, la personne qui en souffre peut bénéficier d’une aide. C’est le cas de la prestation de compensation du handicap (PCH) pour la vie sociale. Bien que l’accès aux loisirs ne soit pas l’objectif principal de cette aide, elle peut permettre de faciliter son accès, en améliorant notamment la mobilité ou les relations avec autrui.

 À quoi sert cette prestation
>> La PCH permet :

  • de dédommager un tiers (aidant familial) qui accompagne la personne handicapée dans ses déplacements à l’extérieur pour accéder aux lieux d’activités de loisirs
  • de prendre en charge des dépenses exceptionnelles liées à cette activité : les surcoûts liés aux transports (y compris ceux de l’accompagnateur), les dépenses liées au handicap lui-même (frais exceptionnels et charges spécifiques)

>> L’aidant familial peut être le conjoint, le concubin, le partenaire de Pacs, il peut aussi être un parent/ascendant, un enfant/descendant ou même un membre de la famille jusqu’au quatrième degré de la personne handicapée elle-même ou de son conjoint, concubin ou partenaire de Pacs

>> Il est possible de dédommager l’aidant familial, même si aucun contrat de travail ne le lie à la personne handicapée
Le bénéficiaire de cette aide peut vivre à domicile ou en établissement.

 À qui demander la prestation ?
La demande de prestation de compensation du handicap pour la vie sociale est à adresser à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) du lieu de résidence de l’intéressé, dans les départements de France métropolitaine et d’Outre-mer.

Le fonds départemental de compensation
Il est aussi possible d’obtenir des aides financières au titre du surcoût lié au handicap, via le fonds départemental de compensation, en adressant un courrier à la MDPH (à l’attention du fonds départemental). Ce fonds sollicite des organismes comme les mutuelles, les caisses de retraite, les caisses primaires d’assurance maladie ou autres.

Consultez :
Le formulaire de demande auprès de la MDPH, sur le site Service-public.fr
Trouver la MDPH la plus proche de chez vous
La prestation de compensation du handicap (PCH) pour la vie sociale

La pratique d’une activité physique ou sportive

Une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière représentent des facteurs de protection des maladies chroniques. Le programme national nutrition santé (PNNS) propose un repère concernant l’activité physique quotidienne.

Consultez :
Le site Mangerbouger.fr qui propose des conseils pratiques pour parvenir à respecter le repère d’activité physique quotidienne

Des précautions à prendre
L’activité physique doit être pratiquée avec bon sens, qu’elle soit pratiquée individuellement ou en club. Pour une activité relativement soutenue (sportive ou non : jardinage, déplacement en vélo, randonnée), un bilan préalable avec votre médecin permet d’évaluer votre état de santé et, si nécessaire, de réaliser un bilan complémentaire.

Bouger dans un cadre sécurisé
En cas de maladie chronique, mieux vaut pratiquer son activité physique dans un club ou une fédération, afin de bénéficier d’un bon encadrement, au moins dans la phase initiale.
Certains sports peuvent être contre-indiqués pour certaines pathologies. Un médecin délivre le certificat médical de non-contre-indication au sport, demandé chaque année à l’inscription dans un club ou association sportive.
Pour un choix de sport, les fédérations multisports peuvent aider à vous orienter vers celui qui est le plus adapté à vos goûts et capacités (vélo, natation, gym, tennis, tai-chi…).

Consultez :
L’annuaire des fédérations sportives
Le site de la fédération française handisport

En France, l’offre des associations et des clubs s’organise vers la pratique d’activités physiques familiales, sans compétition, et adaptées aux personnes atteintes de maladies chroniques ou en situation de handicap.
La Fédération française de cardiologie a créé des « Clubs cœur et santé », dont l’un des objectifs est de favoriser la pratique d’une activité physique adaptée.

Consultez à titre d’exemple :
La liste des « Clubs cœur et santé »
Le site de la Fédération française des diabétiques, sur la pratique d’un sport et d’une activité physique en cas de diabète de type 1 ou 2

Certaines régions ont développé des réseaux Sport Santé ou Sport Santé Bien-être qui encouragent le sport pour tous.
Quelques exemples :
Réseaux Sport Santé Bien-être en Champagne-Ardenne
Réseaux Sport Santé Midi Pyrénées
Réseaux Sport Santé Bien-être dans le Nord-Pas-de-Calais
Réseaux Sport Santé en Franche-Comté

Des professionnels à votre disposition
 Le médecin du sport
Si, lors de votre pratique sportive, vous remarquez une gêne ou une douleur inhabituelle, n’hésitez pas à en parler à un médecin du sport. Il est spécialiste de la prévention des accidents chez le sportif et de la prise en charge des traumatismes entraînés par des activités physiques.

Consultez :
Trouver un médecin du sport sur le site Ameli-direct.fr

 Les éducateurs sportifs
Ils sont, selon les cas, éducateurs sportifs titulaires d’un brevet d’État (BEES), d’un brevet professionnel (BPJEPS), d’un diplôme d’État (DEJEPS) ou professeurs d’EPS détenteurs d’au moins une licence STAPS adaptée. Ils peuvent vous aider à choisir votre activité, sa durée et son intensité, en cas de pathologie chronique, afin d’éviter tout risque. Ils peuvent aussi corriger vos gestes et postures et vous enseigner la bonne pratique d’un sport afin d’en optimiser les effets positifs.

Les voyages organisés
Certains handicaps ou maladies du cœur, l’asthme ou certaines allergies n’empêchent pas de voyager. Mais, lorsqu’on est atteint d’une maladie chronique, les vacances se préparent avec soin. Les conseils sont très variables d’une maladie à l’autre, et même pour une même maladie. Une personne avec un diabète sous contrôle, sans trop de complications, envisagera différemment son séjour qu’une personne dont le diabète n’est pas encore équilibré.

Préparer son voyage avec son médecin
Dans tous les cas, le premier conseil reste de solliciter l’avis de votre médecin traitant. Ce dernier est à même de vous aider à vous organiser, les vacances entraînant souvent des changements dans les habitudes de vie.

Consultez sur le le site 66 millions d’impatients :
« Les voyages et soins à l’étranger bon à savoir avant de partir »
« Informations sur le transport de médicaments en avion »

Les vacances adaptées, organisées, pour les personnes handicapées
Sont définies comme « vacances adaptées organisées » (VAO), les activités de vacances avec hébergement d’une durée supérieure à cinq jours destinées spécifiquement à des groupes constitués de plus de trois personnes handicapées majeures .
Les centres de VAO sont agréés par les services de l’État en région, les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS).

Consultez :
Votre DRJSCS pour connaître les centres de VAO agréés

Les aides financières sont possibles, mais pas systématiques. Les démarches auprès des organismes concernés (Centre communal d’action sociale, MDPH, comités d’entreprise…) sont à effectuer deux à trois mois avant le départ en vacances. Les Caisses d’allocations familiales (CAF) et le complément de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (à demander à la MDPH, voir la rubrique "Les prestations") peuvent également être mis à contribution.

Consultez :
Le site de l’Unapei, pour choisir des vacances adaptées en France

Pensez à vérifier vos assurances

Chacun bénéficie d’assurances sans toujours en connaître parfaitement les garanties. L’assurance scolaire, lorsqu’elle est étendue aux activités périscolaires, peut couvrir certains loisirs ou activités sportives de l’enfant, par exemple. Il existe également des assurances spécifiques pour les voyages.
Que couvre la carte bancaire ? La complémentaire santé ? La prévoyance ? Il est conseillé de faire le point sur les risques couverts par vos garanties d’assurances et/ou dans quel cadre elles peuvent être souscrites. On parle parfois de garanties d’assistance pour les voyages.