Les sources d’exposition possible aux légionelles

Les sources possibles d’exposition aux légionelles sont nombreuses. Elles peuvent être classées en deux catégories de risque.

La catégorie A regroupe les sources anthropiques présentant un haut risque d’exposition aux légionelles, lié à l’importance des épidémies de légionellose susceptibles d’être engendrées, celle-ci étant évaluée au regard des clusters de cas de légionellose notifiés sur notre territoire. Les installations mentionnées dans cette catégorie sont soumises par la réglementation à des analyses périodiques de l’eau (autocontrôle de paramètres spécifiques de l’eau par le responsable des installations notamment). Ces installations peuvent être à l’origine d’une dispersion des légionelles à l’échelle :
 d’une commune, d’un quartier ou de plusieurs communes (rayon de plusieurs centaines de mètres à plusieurs kilomètres autour de la source), il s’agit de la sous-catégorie A1 ;
 d’un bâtiment ou d’un établissement (rayon limité à plusieurs mètres autour de la source), il s’agit de la sous-catégorie A2.

La catégorie B regroupe, sans mention de l’exhaustivité, d’autres sources anthropiques présentant potentiellement un risque d’exposition aux légionelles. Elles peuvent faire l’objet d’investigation à la suite d’un signalement de cas de légionellose. Le classement en catégorie 2 n’augure pas de la gravité des conséquences sanitaires liées à l’exposition. Ces installations peuvent être à l’origine d’une dispersion des légionelles auprès :
  des individus situés dans l’espace géographique autour de l’installation, il s’agit de la sous-catégorie B1 ;
  des utilisateurs des sources d’exposition, il s’agit de la sous-catégorie B2

Sources anthropiques d’exposition aux légionelles