Face à cette pathologie qui touche près de 1 000 enfants et adolescents chaque année, le secrétaire d’Etat en charge de la Protection de l’enfance tient à souligner l’importance d’une meilleure information et d’une sensibilisation du grand public afin de mieux en repérer les signes avant-coureurs et en prévenir les séquelles.
Moins connu que chez l’adulte, l’AVC de l’enfant représente pourtant une urgence vitale dans la plupart des cas et peut entrainer des séquelles lourdes et handicaps. La plupart de ces AVC survient chez des enfants en bonne santé et de façon soudaine et les signes peuvent être identiques à ceux des adultes : déformation de la bouche, faiblesse du côté du corps, troubles de la parole, crises convulsives…
Seule la moitié de ces AVC a une cause identifiée (malformation congénitale, pathologie cardiaque…) et près de 70% des enfants gardent des séquelles telles qu’un handicap physique et/ou détérioration des capacités intellectuelles.
Chez les enfants et les adolescents, son traitement rapide réduit considérablement le risque de séquelles. Il nécessite une prise en charge rapide et coordonnée des professionnels pour l’acheminement des personnes victimes vers les 135 unités neuro-vasculaires (UNV) réparties sur tout le territoire, les 37 centres de neuroradiologie interventionnelle (NRI) ou les structures des urgences disposant d’un recours aux UNV par la téléconsultation et téléexpertise (plus de 111 établissements).
La France améliore chaque année ses prises en charge thérapeutiques : depuis 2003, la thrombolyse diminue de 10% les risques de décès et handicap, et depuis 2015, l’activité de thrombectomie diminue de 20% les risques de décès et handicap.
Chez les enfants, dont le cerveau est en développement, une lésion peut n’apparaître que plusieurs années après l’accident sous la forme d’un retard psychomoteur ou des difficultés scolaires d’où l’importance du projet thérapeutique personnalisé et d’un accompagnement par une équipe pluridisciplinaire auprès de l’enfant et de sa famille, à la maison comme à l’école.
Chez l’adulte, la prévention est une priorité pour prévenir les facteurs de risque de l’AVC : une alimentation moins salée et mieux équilibrée, la lutte contre le surpoids, l’arrêt du tabac, la réduction de la consommation d’alcool, la pratique d’une activité physique régulière, la lutte contre le stress sont autant d’actions qui diminuent les risques d’hypertension artérielle, d’obésité, de diabète, d’hypercholestérolémie pouvant favoriser la survenue d’un AVC.
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