La Conférence nationale de santé lance un débat citoyen sur la santé connectée face aux inégalités, en association avec le CNCPH et le CNLE, avec le soutien de la CNDP

Paris, le jeudi 6 juillet 2017

Une enquête1 de l’IFOP pour la Conférence nationale de santé (CNS) montre que l’usage des objets connectés et des applications reste encore minoritaire dans la population. Mais une forte attente de sécurité est exprimée à l’égard des pouvoirs publics.

Au vu de leur développement exponentiel, la CNS souhaite apporter un éclairage sur l’impact de ces nouvelles technologies sur les inégalités en santé et notamment sous l’angle des modifications des relations entre usagers et professionnels de santé.

Pour cela, elle s’est associée à la Commission nationale du débat public (CNDP) pour réaliser une démarche complète de débat citoyen permettant de recueillir l’avis de publics différenciés. La CNDP, autorité administrative indépendante, a pour mission de veiller à l’information et la participation des citoyen.ne.s dans le processus de décision de grands projets d’aménagement, de plans et programmes.

Cette initiative s’ouvre, aujourd’hui, avec les trois instances au cœur de la lutte contre les inégalités de santé, la CNS, le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) et le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) associés pour la première fois, pour organiser une matinée-débat sur la santé connectée au ministère des solidarités et de la santé.

Cette expérience inédite de démocratie en santé, pionnière dans la vie de ces instances et pour la santé connectée, sera un appui pour l’élaboration de recommandations des parties prenantes du système de santé réunies au sein de la Conférence nationale de santé, remises à madame la Ministre des solidarités et de la santé début 2018.

Cette démarche participative est conduite avec le soutien des ressources du ministère des solidarités et de la santé (Direction générale de la santé, Délégation à l’information et à la communication), en associant également le Secrétariat général à la modernisation de l’action publique (SGMAP).


1Enquête « Applications et objets connectés : usages et opinions des Français » menée en collaboration avec l’IFOP auprès d’un échantillon de 1 017 personnes, représentatif de la population française âgée de 16 ans et plus, entre le 29 juin et le 3 juillet 2017, avec l’appui du ministère des solidarités et de la santé. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.