Engagement 5 : Augmenter de manière ciblée le numerus clausus régional pour l’accès aux études de médecine

Hausse immédiate de 6,4 % du numerus clausus ciblée dans 10 régions manquant de médecins, combinée à un programme de fidélisation des étudiants dans ces territoires en tension

Les enjeux

L’inégale répartition des médecins concerne les zones rurales comme périurbaines. Certaines régions sont confrontées à une situation particulièrement difficile, avec une densité médicale nettement inférieure à la moyenne nationale et une proportion importante de médecins âgés de plus de 55 ans.

Pour garantir une présence médicale sur l’ensemble du territoire, le gouvernement a entrepris, dès 2012, d’ouvrir des postes d’internes en priorité dans les territoires à faible densité médicale : leur nombre a ainsi augmenté de 42% à Dijon et à la Réunion, de 39% à Caen, de 37% aux Antilles et en Guyane, de 34% à Clermont-Ferrand.

Les actions

 Poursuivre, dès cette année universitaire, la hausse du nombre de futurs médecins à former dans 10 régions particulièrement en tension, à hauteur de 131 places, afin d’accompagner à moyen terme les politiques locales de soutien à l’installation (voir engagement 2). Cela passe par une hausse ciblée du numerus clausus, qui détermine le nombre d’étudiants accédant à la 2ème année des études médicales.

 Travailler sur les conditions de fidélisation des étudiants avec les unités de formation et de recherche (UFR) concernées. A Tours, la priorité donnée à la formation en ville (100% des externes effectuant un stage en ville, 70% des internes un stage ambulatoire supervisé en soins primaires) a fortement renforcé l’attractivité du territoire. Ainsi, 80% des étudiants qui ont fait tout leur cursus à Tours s’installent dans la région Centre.

 Accompagner les UFR concernées pour préserver la qualité de la formation

Les régions identifiées :
→ Antilles-Guyane
→ Auvergne
→ Basse-Normandie
→ Bourgogne
→ Centre-Val-de-Loire
→ Haute-Normandie
→ Nord-Pas-de-Calais
→ Picardie
→ La Réunion
→ Rhône-Alpes